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REGARDS CROISES SUR L'EAU ATMOSPHERIQUE

Le projet s’intéresse à une ressource aussi essentielle qu’invisible : l’eau atmosphérique. Présente sous forme de vapeur, de nuages et de précipitations, cette eau, pourtant fondamentale pour le climat, demeure largement négligée dans les réglementations actuelles, qu’elles soient nationales ou internationales. Face aux bouleversements climatiques et à la pression sur les ressources en eau, la question de son contrôle et de sa gestion devient cruciale.

Des pratiques anciennes aux techniques modernes comme l’ensemencement des nuages, les sociétés ont toujours cherché à maîtriser ou à accaparer cette ressource, parfois perçue comme un don, parfois comme un danger. Pourtant, aujourd’hui, peu de règles existent pour encadrer son utilisation. À travers une approche interdisciplinaire, mêlant anthropologie, histoire, étude des religions et droit international, le projet propose d’explorer comment l’eau atmosphérique a été perçue et gérée au fil du temps et pourquoi elle reste encore aujourd’hui très souvent un impensé dans les réglementations juridiques.

L’ambition du projet est donc double : d’une part, mettre en lumière les dimensions historiques, culturelles et religieuses de la gestion de l’eau atmosphérique, et d’autre part, proposer des principes et normes pour en garantir une gestion équitable et durable. En associant ces perspectives, nous espérons contribuer à une réflexion collective sur la manière de mieux réguler cette ressource vitale, dans le respect des diversités culturelles et pour le bien commun mondial.

Biographies

Guillaume Guez Maillard achève actuellement sa thèse sur les pouvoirs inhérents du juge international sous la direction de la Professeure Boisson de Chazournes (Université de Genève) et du Professeur Ascensio (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Il enseigne également le droit international à l’Université de Genève, à l’Université Savoie Mont Blanc et à l’Université Catholique de Lille. Il est aussi activement impliqué dans plusieurs procédures internationales, tant dans le cadre d’arbitrages que devant la Cour internationale de justice et le Tribunal international du droit de la mer. Auparavant, il a travaillé comme stagiaire référendaire du juge Mohamed Bennouna à la Cour internationale de Justice.

 Camille Letoublon est doctorante en droit et rédige une thèse en co-tutelle entre l’Université de Genève et l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches, dirigées par les professeurs Laurence Boisson de Chazournes et Yann Kerbrat, portent sur la diligence requise en droit international. De septembre 2021 à juin 2022, elle a été stagiaire référendaire auprès du juge Mohamed Bennouna à la Cour internationale de Justice à La Haye. Elle est aujourd’hui assistante de recherche et d’enseignement au Département de droit international public et organisation internationale de l’Université de Genève.

Matteo Bächtold est doctorant en théologie à l’Université de Lorraine. Sa thèse en cours de rédaction, codirigée par les professeurs Thomas Römer et Frédérique Rey, vise à retracer l’histoire du développement de la quête de l’Arche d’Alliance. En 2021 a été assistant-étudiant à l’Université de Zurich, puis a été assistant de recherche et d’enseignement à l’Institut d’Histoire de la Réformation de l’Université de Genève de 2022 à 2023.

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